Les flammes postales sont apparues à la
fin du 19ème siècle, avec
l'oblitération mécanique. Le fait
qu'une machine assure l'oblitération du
courrier permit d'étendre la surface
d'impression... Dont l'aspect premier fut celui
d'un drapeau... D'où le nom qui s'ensuivit,
hérité du passé où les
drapeaux étaient des (ori)flammes...
Par la suite, ce simple motif de base qui survit
encore (voir ci-dessous) fut de plus en plus
remplacé par un jeu d'informations (textes
et / ou dessins), d'ordre local (au sujet de la
ville ou sa région, ou d'un
événement qui y a lieu), ou d'ordre
général (voir par exemple la flamme
de 1978 consacrée à l'usage, alors
nouveau, du code postal).
A la machine de Daguin succèderont, en
1924, deux modèles concurrents : Havas et
Tiranty
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Au MUSÉE
DE LA POSTE (34, bd de Vaugirard - 75015
PARIS), dont nous recommandons la visite, on peut
lire ce texte :
"En 1876, une
instruction du Ministre des P.T.T. confirme
l'obligation d'oblitérer les lettres par 2
frappes du cachet à date. Le 30 septembre
1882, Eugène DAGUIN dépose un brevet
pour une machine destinée à
réaliser mécaniquement cette
opération. Cette machine est
constituée par un bras articulé
supportant 2 timbres à date jumelés.
L'oblitération de Daguin est
caracterisée par un écart constant de
28 millimètres entre les points centraux des
deux timbres à date. L'administration adopte
l'invention en 1884. Plusieurs administrations
étrangères imiteront ce
modèle."
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